La route
Un peu plus de 3 heures de voyage, avec les arrêts pour s'alimenter de bon matin et regarder quelques lignes depuis un mirador placé sur le bord de la route.
Depuis Ica nous roulons sur un asphalte en assez bon état compte tenu de l'important trafic routier, essentiellement des camions avec des tracteurs à l'américaine mais qui sont à la peine dans les côtes et aux remorques parfois équipées de ridelles en bois d'eucalyptus.
Comme toujours, dans ce pays très catholique, de petits autels parsèment le bord de la chaussée et rappellent aux voyageurs trop pressés que leurs vies peuvent subitement s'arrêter au détour d'un virage et même dans une ligne droite. La prévention routière est également réalisée par des panneaux très significatifs qui invitent à lever le pied...
Des paysages arides, des flans de montagnes qui paraissent enneigés mais qui sont simplement couverts de sable blanc-gris. La première vision de ces dépots semblent illogique, en effet seuls les parties basses et médianes des sierras renvoient cette teinte neigeuse mais les sommets en sont dépourvus. Question posée aux chauffeurs de taxis, aux restaurateurs pour qui ce sujet est bien loin des préoccupations quotidiennes et qui répondent de manière évasive, jusqu'à ce que nous le constations de près.
Entre ces épisodes montagneux nous traversons des petites villes très vertes aux limites écologiques très nettes, un cours d'eau les traversent, la nappe phréatique n'est pas loin.